Événements/18 Juin 2013

Jeannot Painchaud du Cirque Éloize signe la direction artistique de Paris en scène

Exposition vedette à l’occasion du 25e anniversaire du Musée de la civilisation à Québec cette année, Paris en scène. 1889-1914 explore l’univers effervescent de la ville lumière à la Belle Époque. C’est autant d’êtres, de lieux et de choses qui évoquent cette période. Imaginez Les Halles, les grands boulevards… le cirque, le cinéma, le théâtre, les salons d’artistes, les jardins, les expositions universelles… le Chat noir, le Moulin rouge… les frères Lumière, Sarah Bernhardt, Toulouse-Lautrec, Rodin… C’est à Jeannot Painchaud du Cirque Éloize que revient la direction artistique de cette exposition, qui sera présentée 19 juin 2013 au 23 février 2014.

Pour Jeannot Painchaud, président et directeur artistique du Cirque Éloize, cette exposition s’inscrit dans la démarche artistique de la compagnie qui, depuis 20 ans, exprime sa nature novatrice par le mouvement et la théâtralité. « Le parcours de l’exposition, je l’ai imaginé comme un spectacle, avec l’intention d’une entrée forte, où le visiteur est projeté au cœur des Halles de Paris, suivie d’une alternance de pauses et de temps forts. L’exposition a été conçue pour inviter le visiteur à la rêverie, il sera tantôt promeneur, tantôt voyeur ou flâneur, il plongera dans une période de l’histoire qui n’est pas la sienne, une époque effervescente qui a forgé cette société de loisir dans laquelle nous vivons présentement. » Rappelons qu’en 2011, le Musée des Beaux-Arts de Montréal lui avait offert une « Carte blanche à la créativité contemporaine » en lui confiant la création d’une installation autour d’une œuvre de Riopelle.

L’exposition est aussi une invitation à découvrir comment Paris est devenue l’une des capitales culturelles de l’Europe à la Belle Époque. « Paris à cette période est marquée par une accélération dans toutes les sphères de la société : les grands travaux haussmanniens, l’avènement de l’électricité, la révolution des transports, l’apparition du cinéma, la frivolité des cafés-concerts, des music-halls et des fêtes foraines, la popularité du théâtre, les salons d’artistes qui ont vu naître les grands maîtres, sans oublier l’effervescence des expositions universelles. Le visiteur découvrira ainsi un Paris de la Belle Époque avec ses principales incarnations, ses hauts lieux, ses instants marquants et ses acteurs, » a ajouté Jeannot Painchaud.

Cette exposition immersive plonge le visiteur dans le mouvement, le foisonnement et le dynamisme de la Ville de Paris à la Belle Époque. La scénographie, réalisée par Atelier in situ, traduit en espace, en ambiance sonore et en lumières ce Paris rêvé. Presque tous les sens sont mis à contribution. À l’aide d’un audioguide, le visiteur entre dans la peau d’un Parisien de la Belle Époque, émerveillé par tant de nouveautés, d’inventivité et diverti par toutes les nouvelles manifestations de la culture populaire et de la société des loisirs. En déambulant, il entend ici une chanson dans un café ou un orchestre de rue sur un trottoir, il ressent là une émotion dans le bois de Boulogne ou en regardant par la petite lorgnette d’un peephole, ou encore il se retrouve sur le trottoir roulant de l’Exposition universelle de 1900 ou au premier étage de la tour Eiffel.

Paris en scène. 1889-1914 est aussi l’occasion de faire connaître d’exceptionnelles collections artistiques, techniques et historiques de grands musées parisiens. Au total, près de 250 œuvres d’art et artefacts illustrent la Belle Époque. On y retrouve des œuvres de Jean Béraud, Abel Truchet, Léon Lhermitte, des affiches – dont certaines extrêmement rares – de Toulouse-Lautrec et de Mucha, des sculptures d’Auguste Rodin et de Camille Claudel, des objets ayant appartenu à la grande Sarah Bernhardt, des costumes de théâtre, des photographies, des extraits de films d’époque, des automates, des objets témoins de l’évolution technologique (dont une voiturette, de la première série produite par Renault et frères, une maquette de tramway, des bicyclettes, un cinématographe, un télégraphe…). Il importe également de mentionner une partie intégrante de l’exposition, l’œuvre monumentale Les halles de Léon Lhermitte qui, restaurée pour l’occasion, sort de sa réserve pour la toute première fois depuis 1930 et pourra être admirée en primeur avant de retourner au Petit Palais à Paris.

En prolongement de l’exposition Paris en scène. 1889-1914, le Musée offre des visites commentées, un parcours captivant sur support iPod destiné à la jeune clientèle et une grande variété d’activités culturelles, dont une série de conférences captivantes : Paris découvertes. Une publication, éditée en collaboration avec le magazine BEAUX ARTS, met à contribution de nombreux experts de renom. Elle est publiée à grande échelle dans les réseaux national et international, en français et en anglais.

EXPOSITION PARIS EN SCÈNE. 1889-1914

Une exposition du Musée de la civilisation produite grâce au soutien des Musées de la Ville de Paris, sous la direction artistique de Jeannot Painchaud du Cirque Éloize. Présentée avec la collaboration du Secrétariat à la Capitale-Nationale, de Tourisme Québec, de l’Office du tourisme de Québec, du Château Laurier à titre d’hôtel officiel, du quotidien Le Soleil et de Radio-Canada. Avec la contribution spéciale du fonds de mécénat dédié aux grandes expositions mis en place par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. Les entreprises qui ont contribué à ce fonds sont : l’Auberge Saint-Antoine, l’hôtel le Château Laurier, Les Tours du Vieux-Québec, le restaurant Pain Béni et la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. Alcoa est partenaire de l’ensemble de la programmation du Musée de la civilisation. Consulter www.mcq.org/paris pour plus d’informations.

 

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